Le 6 avril dernier, l’agence sanitaire française (l’ANSES) a publié une étude sur la présence, dans l’eau destinée à la consommation humaine, de composés chimiques, qui ne sont pas ou peu recherchés lors des contrôles réguliers. L’étude s’est focalisée, entre autres, sur 157 pesticides et leurs métabolites (les sous-produits issus de la dégradation des pesticides dans les milieux).
Des résultats préoccupants.
L’étude attire l’attention sur le métabolite du fongicide chlorothalonil (interdit en 2019) appelé « R471811 ». Ce dernier est retrouvé dans plus d’un prélèvement sur deux avec des dépassements de la limite de qualité (0,1 µg/litre) dans plus d’un prélèvement sur trois !
Plus généralement, sur les 157 pesticides et métabolites recherchés, 89 sont détectés au moins 1 fois dans les eaux brutes et 77 fois dans les eaux traitées.
Générations Futures réagit.
L’association suit la situation de près. En septembre dernier, elle a déjà alerté dans un rapport sur le fait que les autorités mettent sur le marché, en connaissance de causes, des pesticides qui engendrent des pollutions prévisibles de nos ressources – l’eau potable – par des métabolites.
Le Dr Judith Louyot, représentante de Générations Futures à Lille, est intervenue sur le plateau de BFM Lille pour parler de cette problématique de la contamination de notre eau du robinet par des pesticides et leurs métabolites.
Retrouvez une partie de son intervention ici ou sur BFMTV « Bonsoir Lille ».
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